La protection des captages prioritaires
La lutte contre les pollutions diffuses des captages d’eau potable "prioritaires" représente un enjeu régional fort qui implique des changements de pratiques du monde agricole.
La cause première de dégradation des eaux de captage est liée aux pollutions diffuses par les nitrates et les pesticides ainsi que leurs métabolites.
117 captages sont qualifiés de "prioritaires", au titre des SDAGE Adour-Garonne et Loire-Bretagne, en Nouvelle-Aquitaine. Le territoire de l’ex-Poitou-Charentes étant le plus fortement impacté (91 captages), devant l’ex-Aquitaine (16) et l’ex-Limousin (10).
Plusieurs plans et programmes pilotés ou co-pilotés par l’État visant à réduire ces différentes sources de pollution sont déjà mis en œuvre et sont gérés indépendamment les uns des autres : Programme d’Actions Régional (PAR nitrates), plan « Ecophyto » (produits phytopharmaceutiques), Plan Régional Santé Environnement.
La Loi Grenelle 1 (2007) prévoyait que d’ici 2012, des plans d’actions seraient mis en œuvre en association étroite avec les agences pour assurer la protection des 500 captages les plus menacés par les pollutions diffuses, notamment les nitrates et produits phytopharmaceutiques. La conférence environnementale de 2015 a porté ce nombre à 1000 captages au niveau national, inscrits comme prioritaires dans les différents SDAGE 2016-2021
Le Programme Re-Sources

Le programme Re-Sources a pour objectif de reconquérir et préserver durablement la qualité de l’eau destinée à l’alimentation en eau potable des habitants de Nouvelle-Aquitaine. L’enjeu est de sécuriser la production d’eau potable. Il induit des changements de pratiques et des évolutions de systèmes de production dans le but de prévenir la pollution des eaux captées. Les bassins d’alimentation de captage ayant une forte vocation agricole, la majorité des actions est orienté vers une agriculture durable.
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