Les groupements d’intérêt économique et environnemental (GIEE)

Les GIEE constituent l’un des outils privilégiés pour structurer et favoriser, sur le terrain et au plus près des agriculteurs, la transition agro-écologique de l’agriculture française. Les exploitations engagées dans l’agro-écologie sont définies dans la loi d’Avenir pour l’agriculture comme étant des systèmes qui « privilégient l’autonomie des exploitations agricoles et l’amélioration de leur compétitivité, en maintenant ou en augmentant la rentabilité économique, en améliorant la valeur ajoutée des productions et en réduisant la consommation d’énergie, d’eau, d’engrais, de produits phytopharmaceutiques et de médicaments vétérinaires, en particulier les antibiotiques. Ils sont fondés sur les interactions biologiques et l’utilisation des services écosystémiques et des potentiels offerts par les ressources naturelles, en particulier les ressources en eau, la biodiversité, la photosynthèse, les sols et l’air, en maintenant leur capacité de renouvellement du point de vue qualitatif et quantitatif. Ils contribuent à l’atténuation et à l’adaptation aux effets du changement climatique ».

Dans cet esprit, les GIEE sont portés par des collectifs d’agriculteurs qui cherchent à améliorer les performances économiques, environnementales et sociales de leurs exploitations. Ils s’engagent ainsi dans un projet pluriannuel de modification ou de consolidation de leurs pratiques, en misant notamment sur l’innovation et sur une approche plus globale et systémique de leurs exploitations. Les GIEE ont également vocation à impliquer plus efficacement l’ensemble des acteurs des filières, du développement agricole, de la recherche, de l’enseignement agricole et des territoires, en particulier les collectivités.

La procédure de reconnaissance en tant que GIEE s’opère dans le cadre d’appels à projets régionaux, à raison de deux appels à candidatures par an . Après avis du président du Conseil régional et d’une formation spécialisée de la commission régionale de l’économie agricole et du monde rural (COREAMR), les GIEE sont ensuite agréés par arrêté du préfet de région. La reconnaissance en tant que GIEE permet d’accéder de manière prioritaire à certains financements, en particulier ceux relatifs à l’animation et à l’appui technique. Elle permet en outre pour les agriculteurs impliqués de bénéficier de majorations dans l’attribution de certaines aides, en particulier pour l’installation et l’investissement.

Liste des GIEE reconnus en ALPC


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