Ecophyto : Appel à projets Santé et Ecosystèmes 2

Ouvert début février 2024, cet AAP vise à poursuivre le soutien des efforts de recherche dans le domaine de la connaissance des impacts des produits phytopharmaceutiques sur la santé humaine et sur les écosystèmes.

L’objectif est de renforcer l’approche interdisciplinaire, et l’évaluation conjointe des impacts sur les écosystèmes et sur la santé humaine en incluant une approche territoriale, paysagère et écologique.

Il s’agit, à cette échelle, d’aller plus loin que ce qui existe déjà, notamment en termes d’évaluation d’impacts multiples directs et indirects des pesticides à usage agricole ou en JEVI (Jardins, Espaces Végétalisés et Infrastructures), en lien avec différentes configurations de pratiques et d’usages agricoles, en particulier suite à la mise en œuvre de solutions correctives pour réduire l’utilisation des produits phytopharmaceutiques ou les risques et les impacts associés à cette utilisation.

Les résultats obtenus devront permettre d’appuyer les politiques publiques et notamment la réduction des risques liés aux produits phytopharmaceutiques, conformément au plan Ecophyto 2+.

L’appel impose que les projets couvrent un ou plusieurs des thèmes suivants :

  • L’identification de jeux de données et de combinaison d’indicateurs précoces (i.e. mesurables précocement) d’impacts reflétant des effets immédiats (niveaux d’exposition ou de contamination, symptômes aigus…) ou différés (sublétaux ou de modifications de biomarqueurs d’effets génotoxiques ou d’altérations du système immunitaire…) seront pris en considération pour évaluer au mieux l’étendue des impacts multiples, directs et indirects, présents à court terme et prévisibles sur le long terme sur la santé humaine et des écosystèmes, ainsi que les fonctions et services clés associés, à l’échelle d’un territoire,

  • La prise en compte de l’influence de co-facteurs (règlementation, filière socio-économique, paysage, climat) sur les utilisations de pesticides à usage agricole et en JEVI, sur les expositions environnementales et/ou sur la vulnérabilité des organismes,

  • Le développement d’un cadre méthodologique permettant la structuration des données et la facilitation du déploiement de démarches similaires sur d’autres territoires.

Les projets s’étendront sur une durée ne pouvant excéder 36 mois et 1M€.

La date limite de dépôt des lettres d’intention est fixée au 24 mars à 23h59.


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