Retour sur la semaine de l’industrie en Nouvelle-Aquitaine : sensibilisation des jeunes à l’agroalimentaire avec le soutien de la DRAAF
Dans le cadre de la semaine de l’industrie, La DRAAF a impulsé deux INNOV EPA ( EPA : Entreprendre Pour Apprendre ) organisés par l’Association Régionale pour l’Interprofession de l’Agroalimentaire de Nouvelle aquitaine avec l’Ecole Nationale d’Industrie Laitiere et des Industries Agroalimentaires basé à Surgères.
Le principe :
l’association EPA met en musique les INNOV EPA et propose chaque année à des élèves allant de la quatrieme à Bac+1 de réaliser une mini entreprise, oeuvrant ainsi pour l’esprit d’entreprise .L’association EPA met en relation des collégiens ou lycéens avec des industriels et les fait plancher toute une journée sur un sujet qui préoccupe l’industriel. Cette année, l’ARIA Nouvelle-Aquitaine a proposé comme thème : le recrutement de jeunes dans les formations de l’agroalimentaire.
Ainsi, les élèves ne se connaissent pas forcément au départ et ne connaissent pas non plus le sujet qu’on leur propose, Il ne leur est explicité qu’au dernier moment.
Le 12 mars sous l’impulsion de la DRAAF , l’ARIA Nouvelle-Aquitaine a mis les neurones des élèves du lycée Jean Dautet de La Rochelle en ébullition autour de l’attractivité des formations et métiers de l’industrie de l’agroalimentaire.
Actrice de la relation école-entreprise, EPA Nouvelle-Aquitaine a organisé cette journée Innov’EPA dont elle porte l’ingénierie pédagogique.
La vision de la filière et les espérances en tant que futurs salariés étaient d’autant plus attendues que les entreprises agroalimentaires régionales sont sources de nombreux emplois, souvent méconnus. Ces jeunes créatifs d’un jour étaient coachés par les étudiants en Licence Professionnelle Conception innovation en agroalimentaire de l’ENILIA ENSMIC, le lycée de l’alimentation de Surgères.
L’établissement a accueilli l’événement dans ses locaux et a organisé une visite guidée de ses ateliers . Une façon d’aider les lycéens à se projeter dans ces formations et leur avenir .
Pour les professionnels, l’intérêt est de mieux connaitre le regard que porte la jeune génération sur le sujet. A l’issue de la journée du 12 mars , 6 projets ont été présentés .le coup de coeurdu jury a été attribué au projet Ap Pro Alimentaire (APA) , projet porté par un groupe de 6 élèves ayant proposé une application permettant de découvrir les métiers de l’agroalimentaire : leur idée, créer une appli sur smartphone (façon yuka) qui permette en scannant le code barre d’un produit d’avoir accés à une courte vidéo présentant sa fabrication.
Au final, les pistes proposées par les jeunes à travers leurs différentes productions pour répondre au manque de connaissance et de transparence de l’agroalimentaire sont les suivantes :
Necessité d’ouvrir les portes des entreprises aux jeunes collègiens et lycéens
Intervention des professionnels dans les lycées et collèges
Test des métiers
Utilisation des réseaux sociaux pour communiquer
Recours à des influenceurs avec des vidéos souis forme de sketchs courts ,dynamiques et humoristiques
Utilisation du réseau des fast-food pour les capter
Le 28 mars une autre action Innov’ EPA (Entreprendre Pour Apprendre) initiée par la DRAAF été organisée par l’ARIA NA et mis en musique par EPA dans les locaux de l’UIMM à Bruges (33)
Une centaine d’élèves des lycées du secteur bordelais ont planché cette fois sur l’attractivité des métiers de l’agroalimentaire.
Ainsi, l’ARIA Nouvelle-Aquitaine a sollicité les élèves de deux classes de seconde pro du lycée philomene de Pessac, une classe de 1ere S du lycée du Mirail de Bordeaux et une classe de 3eme du lycée de Bassens. Au total une centaine d’élèves ont mis à contribution leurs neurones sur des sujets ayant trait à l’agroalimentaire.
Actrice de la relation école-entreprise, EPA Nouvelle-Aquitaine a organisé cette journée Innov’EPA dont elle porte l’ingénierie pédagogique.
La vision de la filière et les espérances en tant que futurs salariés étaient d’autant plus attendues que les entreprises agroalimentaires régionales sont sources de nombreux emplois, souvent méconnus.
Les établissements étaient accueillis dans les locaux de l’IUMM à Bruges. Le flot d’élèves s’est partagé en deux groupes avec deux problématiques proches :
« Comment attirer des jeunes pour travailler dans une PME rurale en croissance, l’une dans le domaine de la biscuiterie et l’autre dans le foie gras »
Pour les professionnels, l’intérêt est de mieux comprendre le regard que porte la jeune génération sur le sujet.
A l’issue de la journée du 28 mars , pas moins de 12 projets ont été présentés !
Les coups de coeur du jury été attribués à : "Un bus qui donne des ailes" :
L’idée est d’affréter un bus dédié au ramassage des salariés pour les amener sur le lieu de travail et ainsi améliorer la convivialité, les relations entre salariés (anciens et nouveaux) et fidéliser les emplois. Ainsi les salariés peuvent vivre dans les centres urbains et travailler à la campagne.
TIM : "Transformation Innovation Modernisation
Il s’agit de communiquer sur l’agroalimentaire dans des lieux dédiés au grand public et surtout aux jeunes, par exemple le festival GAROROCK qui draine près de 150 000 jeunes sur 4 jours
Un stand permettrait de proposer des produits et en même temps d’informer les jeunes sur les métiers et les formations de la filière ou les possibilités de stage ou d’emploi.
Au final, les entreprises ont apprécié les pistes proposées par les jeunes à travers leurs différentes productions pour répondre au manque de connaissance et de transparence de l’agroalimentaire.
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